encre-et-parchemin

Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu [Jules Renard]

Dimanche 12 septembre 2010 à 18:03

http://fc04.deviantart.net/fs15/f/2007/052/6/2/Knubbelchen_Attack_by_lolita_art.jpg

[Source image : lolita-art.deviantart.com/gallery/#/dtd6wr]

Plusieurs amours ont traversé ma vie et remplis mon cœur de larmes et de sourires.

Bien des hommes sont entrés dans ma vie, mais un seul a décidé de me donner la main pour parcourir un morceau de chemin à mes côtés. A l’inverse, mes enfants de papiers sont nés de mon esprit et y sont restés années après années, formant ainsi une sorte de fraternité. Malgré les époques, les âges, les pays, qui les séparent, ils sont chacun une partie de moi. Un détail physique par-ci, un trait de caractère par-là. Il connait mes sentiments, elle connait mon histoire.

Je crois que ma relation avec l’imagination est passionnelle. Quoi qu’il arrive, je ne sais pas me séparer d’elle. J’ai cessé d’écrire quelques temps, mis de côté ces monstres qui prenaient possession de mon subconscient lorsque la nuit tombait, fui cet univers orageux, à la fois plein de chaleur et déroutant. Et pourtant… Je suis incapable d’en rester loin bien longtemps.

Je ne peux pas m’empêcher d’écrire tout ce qui me passe par la tête. Et Dieu sait (si Dieu il y a) que je peux écrire mille mots alors que mille autres s’empareront de moi. J’ai une admiration certaine pour ceux qui parviennent à suivre une seule idée, construire une seule histoire, sans jamais se détourner de ce but, sans être amené vers d’autres contrées. Chez moi, l’imagination mène à l’imagination. Et je sais que plus je vais me remettre à inventer, plus j’inventerai.

 

Ecrire pour écrire.
Seulement pour laisser un peu de liberté à mes prisonniers, pour soulager ma tête de se flot permanent de paroles et d’élucubrations.


El sueño de la razón produce monstruos.

[Francisco de Goya]

Mardi 14 septembre 2010 à 18:49

Pendant des années, j’ai cherché la route qui me mènerait à la lumière. Incapable de savoir ce que je voulais faire de ma vie, je m’en inventais des dizaines sur papier. Rien de bien concret, rien de définitif, mais exaltant et vivifiant. Je m’inspirais des livres que je dévorais, les transformant à mon goût. J’étais la déesse créant de nouveaux mondes. Lorsque je devais suivre le chemin de la vie, j’étais une coquille vide. Etant là par obligation. Faisant ça parce que je devais le faire. C’est seule face à ma page blanche que je ressuscitais.

Je rêvais d’être vampire ou sorcière. De vivre dans un manoir effrayant dont j’aurais su dompter les ombres. D’avoir cette complicité avec les animaux de la nuit qui aurait fait de moi leur complice nocturne. D’être immortelle pour naître dès que le cœur m’en aurait dit.


http://fc05.deviantart.net/fs71/f/2010/033/0/0/Darkside_of_me_by_ValentinaKallias.jpg[Source image : valentinakallias.deviantart.com/art/Darkside-of-me-141192927]

Mais en réalité, la seule obscurité qu’il existait, c’était mon désespoir.
Jusqu’à ce qu’un rayon de soleil perce mes nuages.
Et je me suis réveillée.

 

L’obscurité suspend tout. Il n’y a rien qui puisse, dans l’obscurité, devenir vrai.
[Alessandro Baricco]

 

Mardi 21 septembre 2010 à 15:53

Conquérir sa joie vaut mieux que de s’abandonner à sa tristesse.
                                [André Gide]


http://fc02.deviantart.net/fs32/f/2008/199/7/3/Sunshine_by_R_I_C_A_R_D_O.jpg [Source Image : browse.deviantart.com/]


- Effacer le passé, le rendre innofensif pour protéger le présent et construire l'avenir.
- Détruire ce qu'il était de nous et avancer la tête haute.
- Croire à la réincarnation pour renaître de ses propres cendres.
- Fuir loin des pleurs à la recherche du soleil.
- Devenir soi.

 

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